LA MÉDIATION FAMILIALE  a pour objet la restauration d’une communication au sein d’une famille concernée par une difficulté de communication ou un conflit, pour secondairement, favoriser la recherche et la mise en œuvre de solutions concrètes par les personnes elles-mêmes. Solutions construites dans un esprit de coresponsabilité et d’autonomie.

LA MÉDIATION FAMILIALE S’ADRESSE AUX :
Couples ou parents en situation de séparation ;
Jeunes adultes en conflit avec leur famille ;
Parents-adolescents dans les situations de difficultés de communication, de conflit et de rupture ;
Grands-parents en rupture de liens avec leurs petits-enfants ;
Fratries en conflits (accompagnement d’un parent âgé, succession, etc.).

ELLE PEUT VOUS AIDER À :
Mieux communiquer, aborder le conflit et apaiser la relation ;
Décider ensemble de la résidence de l’enfant, du droit de visite et d’hébergement, de la contribution financière, du partage des biens, etc. ;
Construire une nouvelle organisation familiale.
Parler des droits et devoirs de chacun : parents, enfants, grands-parents.


LA DÉFINITION DU CONSEIL NATIONAL CONSULTATIF DE LA MÉDIATION FAMILIALE EN 2003 RESTE LA RÉFÉRENCE  : "La Médiation Familiale est un processus de construction et de reconstruction familial axé dur l’autonomie et la responsabilité des personnes concernées par des situations de ruptures ou de séparation, dans lequel un tiers impartial, indépendant, qualifié et sans pouvoir de décision, le médiateur familial, favorise, à travers l’organisation d’entretiens confidentiels, leur communication, la gestion de leurs conflits, dans le domaine familial entendu dans sa diversité et son évolution".
La médiation familiale peut être utilisée en prévention des risques de ruptures familiales, ainsi que pour accompagner un processus de résolution d’une crise familiale, de séparation, ou pour tenter de renouer et clarifier des liens distendus. Cela peut concerner, outre des parents séparés et des conjoints confrontés à des questions autour de la séparation, des parents et des jeunes majeurs, des parents et leur adolescent, des grands-parents qui rencontrent des difficultés pour maintenir des liens avec leurs petits-enfants. Les familles recomposées peuvent être aussi concernées, ainsi que les membres d’une fratrie en difficulté relationnelle dans le cadre d’une succession ou de la prise en charge d’un parent âgé ou vulnérable.



LE DÉROULEMENT D'UNE MÉDIATION

Les personnes ont connaissance de la médiation par le biais des médias, des flyers et affiches déposés dans différents lieux stratégiques, par la CAF, qui adresse systématiquement une information sur la médiation familiale à toute personne qui déclare une séparation, par le tribunal, suite à une simple information à l’accueil ou par le greffe, ou dans le cadre d’une procédure : la médiation est alors enjointe, ordonnée ou obligatoire pour pouvoir déposer une requête afin de modifier un précédent jugement (TMFPO). Un seul numéro de téléphone pour l’ensemble des sites de Linkiaa permet de contacter une plateforme, qui est en mesure de fixer tout de suite un rendez-vous avec l’un des médiateurs, sur le site le plus proche du domicile.

ENTRETIEN D'INFORMATION PRÉALABLE

Une personne s’adresse au service pour prendre rendez-vous, seule ou à deux. Une information sur les objectifs, le déroulement et les conditions d’une médiation lui est délivrée. Le cas échéant, la personne peut être réorientée sur un autre professionnel s’il s’avère que sa demande ne relève pas de la médiation familiale (conseiller conjugal, avocat, notaire, accompagnement psychologique…). La question de la sollicitation de la ou des autres protagonistes est abordée : « comment faire venir l’autre ?». Un courrier peut lui être adressé par le médiateur, pour l’inviter à prendre contact. Pendant la crise sanitaire, les médiateurs délivrent l’information par téléphone. C’est une pratique qui devrait rester pour certaines situations, où le déplacement de la personne est difficile (problème d’éloignement, de santé, de disponibilité professionnelle, par exemple).

LE PROCESSUS DE MÉDIATION

Lorsque les personnes concernées par la médiation en ont accepté les principes, un processus entre 2 et 6 séances en moyenne peut s’engager. Elles signent un document attestant de leurs ressources, car une participation financière est demandée à chacun selon un barème délivré par la CNAF. Un document de « consentement à la médiation » peut également leur être proposé à la signature. La médiation permet suivant la demande de chacun de favoriser la gestion du conflit, de reprendre une communication plus efficiente et clarifiée en tant que parents ou membres d’une même famille, puis de trouver des solutions pouvant se traduire en accords oraux ou formalisés par écrit. Le cas échéant ces documents, appelés accords parentaux peuvent être présentés au magistrat par les personnes aux fins de les rendre opposables par homologation.



LA TENTATIVE DE MÉDIATION PRÉALABLE OBLIGATOIRE : L’article 7 de la loi du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIème siècle a instauré, à titre expérimental, une tentative de médiation familiale "obligatoire", à peine d’irrecevabilité. Cette tentative de Médiation Familiale Préalable Obligatoire (TMFPO) est mise en place au sein de onze juridictions (dont le TGI de Nantes), jusqu’au 31/12/2020 (prorogation jusqu’au 31/12/2022). Sous peine d’irrecevabilité à propos d’une requête en révision d’un précédent jugement JAF au moins un entretien d’information préalable et la mise, ou la tentative de mise en place, d’une séance de médiation familiale sont obligatoire. Notre Service s’inscrit dans cette pratique sur Nantes. Nous avons signé le 31/01/2020 une convention avec le TGI de Nantes nous permettant de nous inscrire pleinement dans cette expérimentation. Actuellement, le tribunal de Saint Nazaire n’est pas concerné par ce dispositif. Il est question d’un élargissement du dispositif sur d’autres tribunaux.
Aller plus loin en consultant le site : https://www.justice.fr/tentative-médiation-familiale-préalable-obligatoire



Cap familleS médiation familiale en Loire-Atlantique



MODE D'ENTRÉE EN MÉDIATION FAMILIALE

Les personnes concernées peuvent s’adresser au service soit dans un cadre conventionnel, soit dans un cadre judiciaire 

DANS UN CADRE CONVENTIONNEL Par le biais du "bouche à oreille", internet, adressés par des professionnels, ou à la suite de l’information diffusée par la CAF, la MSA, suite au conseil d’un avocat et autres professionnels. Dans ces situations, les personnes s’adressent au service hors de toute décision judiciaire. Si elles sont conseillées par un professionnel (travailleur social, avocat, médecin…), il n’y a pas d’échanges avec le médiateur sur le contenu de la médiation familiale. La démarche appartient aux parents, qui doivent être libres d’adhérer ou non à cette démarche. Le médiateur ne sortira de la confidentialité que pour des situations graves de mise en danger, notamment de l’enfant. Une information préoccupante peut être rédigée dans ces situations exceptionnelles. Cette exception est indiquée aux parents lors de l’entretien préalable.

DANS UN CADRE JUDICIAIRE Il existe 3 types de médiations judiciaires :
L’injonction : le Juge aux affaires familiales (ou le juge des enfants) impose aux parents de venir s’informer sur la médiation familiale. A l’issue de cet entretien d’information, ils sont libres de s’engager ou non dans un processus de médiation ;
L’ordonnance de médiation : les personnes, en audience, ont donné leur accord pour tenter une médiation familiale. Le juge (aux affaires familiales) sera informé de la mise en place ou non de cette médiation et de son issue ;
La Tentative de Médiation Familiale Préalable Obligatoire (TMFPO).

LA MÉDIATION AVEC SON ENFANT ADOLESCENT OU JEUNE ADULTE : Depuis le 01/01/2018 le référentiel métier inclut médiations parents / adolescent(s).
Nous identifions 3 typologies de médiation familiales sous cette dénomination :
La présence d’un adolescent "dans la médiation de ses parents" peut favoriser celle-ci (expression des ressentis besoins et opinions de l’adolescent face à au cadre éducatif des parents séparés ou non). Ce n’est pas spécifiquement un processus de médiation parents/ados et il n’est pas comptabilisé tel que dans les chiffres des statistiques ;
La médiation parents/ ado « remise en relation » peut favoriser la reprise d’une relation distendue voire, compromise, la plupart du temps dans le cadre de familles dont les parents sont séparés;
La médiation parents/ado pour discuter de tous les sujets de friction que peut connaitre une famille avec adolescent ;
Ce cadre permet à chacun, avec la précaution d’intégrer clairement la dissymétrie des places et des responsabilités, de pouvoir s’exprimer et déterminer les besoins respectifs en famille. Toujours, dans ces médiations, il est question d’un lâcher prise du côté des parents et d’une prise d’autonomie du jeune, pour aller vers une séparation et non une rupture.

NOUS SITUER

6 Av. François Broussais, 44300 Nantes
   (du lundi au vendredi)

1 Rue Marie Curie, 44170 Nozay
   (lundi et mardi)

22 Faubourg Saint-Michel, 44350 Guérande
   (le vendredi)

6 Rue de Stalingrad, 44600 Saint-Nazaire
   (du lundi au vendredi)

22 rue du Hamelin, 44115 Basse-Goulaine
   (lundi, mercredi et jeudi)

7 place de l’Eglise, 44160 Pont-Château
   (le mardi)

7 quai Eole, 44560 Paimboeuf
   (le jeudi)

NOUS CONTACTER

02 40 49 83 27

mediationfamiliale@linkiaa.fr


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